– Victoire des femmes d’Arcade. Au bout de douze mois de grève, de répression patronale et de mibilisations, les femmes de ménage d’Arcade, sous-traitant du groupe Accord, ont repris le travail après avoir obtenu une baisse significative des cadences. La réintégration des 7 grévistes licenciées et la reconnaissance, par Accor, de se responsabilité dans les conditions faites aux salarié-e-s des sous-traitants.
– Les métalos matraqués. Le 5 mars à Lens, une manifestation pacifique autour de Metaleurop devait s’achever devant la sous-préfecture par une rencontre avec le ministre Jean-Paul Delevoye. Alors que la foule s’impatiente, les gardes-mobiles sont lâchés. Coups de matraque et lacrymos : quatre blessés.
– Actions directes contre la guerre. Le 6 mars, des lycéen-ne-s et des étudiant-e-s ont occupé un centre de recrutement de l’armée dans le vieux Lille, pour dénoncer l’hypocrisie d’un gouvernement militariste et la répression en Belgique des trainstoppers, poursuivis par la justice belge.
– Du boulot pour les socialos. Silence radio des socialistes à l’assemblée contre la loi Sarkozy et les plans sociaux. Mais fronde généralisée contre la réforme du scrutin avec le dépôt de plus de 10 000 amendements. Depuis le temps qu’on vous dit que les politiciens ne s’intéressent qu’à eux-mêmes.
– Et de trois. Le 11 mars, la direction de La Redoute traine à nouveau la CNT devant un tribunal pour contester la désignation de 9 délégué-e-s syndicaux par la section de Roubaix.
– Réouverture de la chasse à l’homme. Après une période d’accalmie, un important déploiement policier a procédé à des arrestations de plsuieurs dizaines de réfugiés sans logis à Calais. La police n’aurait eu qu’à concentrer son action sur les lieux où est quotidiennenement apportée une aide en vêtements, douches et nourriture par des bénévoles du collectif C’SUR.
– Humanisme aéroporté. Suivant une récente directive européenne. Sarkozy a renoué avec les expulsions collectives par avion de triste mémoire. Ces charters sont même affrétés pour servir à plusieurs pays européens à la fois. Grand cœur, Sarko a juré que c’était pour améliorer les conditions de rétention dans les zones d’attentes des aéroports, zones surchargées de personnes en attente d’examen de leur demande d’asile par les fonctionnaires de police. Comme disait Big Brother : « La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est lescalvage. »
– Délocalisatin des expulsions. Le gouvernement suisse a tenté en vain de convaincre le Sénégal de recevoir sur son territoire tous les sans-papiers noirs dont la Suisse est incapable d’établir la nationalité… Quant au gouvernement anglais, il négocierait avec le Maroc l’établissement d’un Sangatte sur le sol marocain. Concernant l’asile, on invente également le concept d’« asile sur place » : on créerait des camps dans des régions qualifiées de sûres dans les pays d’origine !